Jeudi le 28 mars 2013
Nous retournons prendre notre petit déjeuner au Café Rio Coco. C'est pour une bonne cause et le café y est toujours excellent. En plus, il y avait du bon gâteau aux bananes et des brownies tout frais sortis du four.
Nous allons ensuite louer des vélos de montagnes pour la journée. Les vélos sont en bonne condition et la location est très abordable. Nous allons tout au Nord de l'Île par la route de l'aéroport et prenons ensuite une petite route de terre et de morceaux de corail qui long la mer. La mer est superbe et l'eau cristalline. Dommage que la plage soit jonchée de déchets de plastique, une plaie à l'échelle planétaire de nos jours.
Au Nord d'Utila |
La couleur de l'eau! |
Plage jonchée de plastique à Utila, Honduras |
Pumpkin Hill, Utila, Honduras (74 mètres) |
Le petit sentier sur le bord de la mer. Pas évident avec un vélo! |
Nous sommes seuls à admirer cette scène au nord d'Utila, Honduras |
Ça, c'est le chemin régulier qui mène à plusieurs maisons... |
Notre but est de se rendre à Pumpkin Hill pour avoir une vue 360 degrés. Le chemin finit avant d'arriver à la colline mais en marchant sur le bord de mer, on s'aperçoit qu'un autre chemin vient presque rejoindre celui-ci. Nous transportons donc nos vélos sur environ 300 m et rejoignons cette nouvelle petite route qui mène à des champs et de petites maisons. Nous approchons du but car on fait maintenant le tour de la montagne. Nous demandons notre chemin à deux jeunes femmes qui passaient pas là et elles nous indiquent qu'un chemin un peu plus loin mène à la montagne. Mais malheureusement, on ne l'a jamais vu. Il y avait bien des semblants de sentiers mais pas vraiment de chemin. Nous poursuivons donc notre route et arrivons finalement à la route de l'aéroport. Notre boucle a duré près de 3 heures.
Nous allons ensuite manger une bonne salade de fruits tropicaux et boire un jus d'ananas un peu trop dilué. Au moins cela désaltère. Nous arrêtons à l'hôtel pour se reposer un peu et y prenons notre léger repas du midi. Ensuite, nous choisissons des palmes, masques et tubas dans la salle d'équipement de plongée et enfourchons nos bicyclettes pour aller au bout du chemin au Sud-Ouest de l'Île. Il y a là-bas des récifs de corail qui sont tout près de la rive. Nous passons par la plage publique qui est très occupée en ce jeudi saint. Des centaines de touristes Honduriens sont arrivés au cours des derniers jours pour profiter des vacances de la Semana Santa. Une vingtaine de petits kiosques temporaires se sont installés tout le long de la petite plage. Chacun offre de la nourriture ou des boissons et pour attirer les clients on y met de la musique à tue-tête. Pour essayer d'enterrer la musique du voisin, on met le son au maximum, peu importe s'il y a distorsion totale. C'est beau à entendre de loin! Un mélange de vingt musiques distorsionnées. Et va donc savoir comment un client peut supporter cela? La plage qui mesure à peine 5 m de profondeur sur 300m de largeur est pleine à craquer. Des dizaines de personnes pataugent dans 60 cm d'eau car plus loin le sable est couvert d'algues. Pas très invitant à notre goût.
Nous continuons environ un kilomètre et stationnons nos vélos au quai d'un petit hôtel. Au bout du quai il y a un petit bar et on peut se mettre à l'eau directement dans le corail à partir de cet endroit. Nous allons à 100 m plus au large et longeons de part et d'autre le mur qui sépare la barrière de corail de l'océan. Nous y voyons plusieurs espèces de coraux et de poissons. C'est sympatique mais c'est loin d'être aussi joli que dans les sites de plongée que j'ai visités autour de l'Île à ce jour. Néanmoins, il y a suffisamment de vie pour se distraire et pour apprécier. Au bout de 45 minutes environ, nous sortons de l'eau et regardons une groupe de jeunes en train d'être initier à la plongée dans une piscine d'eau de mer adjacente au quai. C'est intéressant à voir car il y a longtemps qu'on a oublié comment cela se passe au début d'un cours de plongée. Nous avons suivi nos premiers cours à l'université en 1975!
De retour à l'hôtel, je change complètement la musique de mon Iphone. Comme cela je pourrai écouter du nouveau matériel lors de notre grosse journée de voyage en bus dimanche prochain. Pendant ce temps, Hélène lit un nouveau livre téléchargé de la bibliothèque de Québec hier soir. Vraiment pratique! Dorénavant, plus besoin de courir les livres à gauche et à droite en voyage et surtout, plus besoin de les transporter.
Vers la fin de l'après-midi, nous retournons faire un petit tour de vélos au bout du village. Nous nous asseyons sur le bord de la mer en regardant des plongeurs descendre d'un bateau attaché à une bouée. Chaque site de plongée dispose d'une ou plusieurs bouées ce qui élimine la nécessité d'ancrer et protège ainsi les coraux. Soudainement, un dauphin saute en dehors de l'eau à gauche du bateau. Puis un autre et un autre. Peut-être les plongeurs auront-ils eu de la visite? Cela me rappelle avec émotion le moment magique de lundi (voir blogue).
Un bateau de plongée amarré au Nord-Est d'Utila, Honduras |
L'après-midi tire à sa fin et nous allons reporter les vélos au locateur. De retour à l'hôtel, on savoure un bon jus sur la petite plage puis c'est l'heure du blogue. Un bon souper, une petite marche, lecture et dodo. Demain on se lève tôt pour la dernière journée de plongée.
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