Nous nous levons à 4h30 car un minibus vient nous chercher à l'hôtel à 5h. Il fait très noir et très froid dehors. Nous roulons environ 30 minutes pour nous rendre à pied du Volcan Santa-Maria, celui qu'on voit depuis Xela. Nous débutons l'ascension du volcan à la noirceur à environ 2500 m d'altitude. Heureusement que j'avais ma lampe frontale car le sentier est très accidenté.
Au bout d'une vingtaine de minutes, les trois personnes qui font l'ascencion du Santa-Maria prennent un embranchement. Ils monteront au sommet à 3770 m et prendront entre 3 et 5 heures pour ce faire. Nous ne nous sentons pas assez en forme pour ce faire, d'une part à cause de l'altitude mais aussi parce qu'Hélène a pris une méchante fouille hier soir sur la rue et s'est blessée à un genou. Pas trop grave mais c'est un peu douloureux et cela aurait pu être très pénible en redescendant.
Au bout d'un heure environ, nous arrivons au mirador qui permet d'observer le volcan Santiaguito à partir du flanc du volcan Santa-Maria. Quand je dis mirador, c'est plutôt un point de vue dans le sentier à 2800 m d'altitude environ. Un peu auparavant, un couple de Québécois, Anissa et Michaël, nous ont rattrappé dans le sentier. Ce sont de bons voyageurs et on entame rapidement la discussion.
Nous nous assoyons et prenons un petit déjeuner en attendant une possible éruption.
En effet, le Santiaguito est très actif et crache régulièrement des cendres et des rochers. Le guide nous indique qu'il y a en moyenne une éruption au 45 minutes mais que parfois il a attendu 3 heures avec des touristes sans rien voir du tout.
Volcan Santiaguito, Guatemala |
La base du Santiaguito |
Cratère et fumerolles du volcan Santiaguito, Guatemala |
Et on a à peine de temps d'entamer notre gâteau aux bananes qu'une belle éruption se produit. La cendre luit dans la lumière du soleil levant. C'est toujours impressionnant de voir un volcan en activité. Cela nous rappelle l'Arénal au Costa-Rica, le volcan de Colima au Mexique, le Mérapi et le Bromo en Indonésie. Ils nous ont tous facinés!
Et on est chanceux, une deuxième éruption se produit moins de dix minutes plus tard. Encore plus grosse que la première.
Volcan Santiaguito en éruption, 7 mars 2013 |
J'explique alors à notre guide notre dicton «Jamais deux sans trois» et apparemment il n'y a pas d'équivalent en espagnol. Tout à coup, une troisième éruption, un peu plus petite, se produit sous nos yeux. Quelle chance nous avons! Pas surprenant de voir tant de cendre sur toutes les feuilles des arbres aux alentours. Nous ne sommes pas très loin après tout.
Nous redescendons vers 8h30 et rencontrons des Mayas qui vont cultiver des parcelles de terre sur le flanc du Santa-Maria, chercher du bois de chauffage ou même grimper au sommet du volcan sans nourriture ni eau en guise d'expiation.
De retour à Xela, nous allons à la terrasse surplombant le parc prendre un bon capucino avec Michaël et Anissa. On placotte de voyages bien évidemment. Ils ne sont venus au Guatemala que pour la semaine de relâche, profitant de billets à rabais achetés il y a à peine 3 semaines sur Expedia. Pas mal mieux qu'une semaine à la plage dans un tout compris convenons-nous tous les quatre.
On attend au parc central |
Papa promène les enfants au parc central de Xela |
L'entrée du cimetière central de Xela |
Avec vue sur le volcan Santa-Maria |
Pauvres au premier plan, riches en arrière plan |
Au cimetière durant une cérémonie, on sert des boissons gazeuses, de l'alcool et le vendeur de barbe-à-papa vient faire son tour |
Riche ou pauvre? |
Nous allons ensuite au parc central pour une dernière fois et, pour notre dernière soirée à Xela-Xelaju-Quetzaltenango, nous allons souper à dans une crêperie (Sabe Delis) , question de faire un peu changement des mets Guatémaltèques.
On aime bien les mets locaux mais cela finit par manquer de variété: plats en sauces peu relevés, riz, fèves noires, tortillas ou tamales... Oui il y a autre chose mais ce n'est pas toujours évident de trouver. Mais c'est certain qu'on ne peut s'empêcher de comparer avec la cuisine Mexicaine, à quelques heures d'ici, qui est si diversifiée et si savoureuse.
Nous sommes accueillis chaleureusement à la crêperie Sabe Delis. Samuel le proprio français est établi au Guatemala depuis 5 ans et a ouvert son propre restaurant à Xela il y a un an. Il est marié à Isabel, une charmante Guatemaltèque avec qui on jase longuement. Il faut dire que la petite Lya (5 ans) avait amorcé la conversation. Elle parle déjà 3 langues à son âge! La salade, les crêpes et le dessert sont délicieux et on ne se gênera pas pour en parler.
De retour à l'hôtel vers 20h pour y passer notre dernière nuit! Demain, Huehuetenango!
Extraordinaire! Quelle chance. en plus dans le blog vous presentez les choses d' une facon qu on sent y etre.
RépondreSupprimerun abrazo!