lundi 4 mars 2013

Santiago Atitlan et culte à Maximón


Lundi le 4 mars 2013

Au petit matin, le vent s'est enfin calmé et nous prenons la chaloupe publique qui nous mènera à Santiago de Atitlan en environ 30 minutes. Le lac est calme et le soleil brille!





Santiago Atitlan est une petite ville d'environ 30 000 habitants dont la majorité parle le tz'utujil, l'une des 24 langues mayas encore parlée au Guatemala


Dès notre arrivée, un guide en costume traditionnel nous propose de nous conduire au site actuel du vénéré Maximon. Nous traversons la ville par les ruelles et callejon. 




La Cofradia de Santa Cruz composée de 12 hommes et 12 femmes est responsable de la garde de Maximón, mi-dieu, mi-saint. À chaque année, Maximón change de maison au mois de mai et la famille d'accueil a le devoir de le protéger et d'accueillir les visiteurs durant un an.  Tout un contrat!  Voici un lien Wikipedia pour ceux qui voudraient en savoir plus:Maximon .


Maximon encadré de deux hommes volontaires chargés de le garder pendant une semaine

Le père de Maximon dans son cercueil enluminé par des DEL

Maximon veille pendant qu'un chaman prie pour guérir une jeune femme couverte de vêtements appartenant à Maximon




 L'église catholique de Santiago apostol érigée en 1571 par les Franciscains.  À l'intérieur, les saints sont habillés différemment selon la Cofradia à laquelle ils appartiennent.
Un temple à Maximon-San Simon sur le terrain de l'église catholique


En hommage au curé Stanley Pother, assassiné par les militaires en 1981, pendant la guerre civile.




On prie avec ferveur et tout haut.  Chacun adresse sa prière en fonction de ses besoins. Parfois durant 2 heures.

De plus en plus rares, les hommes en pantalons traditionnels.

Visite au marché près de la place centrale

En tuctuc avec Miguel.  Qui est dans son miroir droit?


Nous visitons le cimetière public où sont enterrés tous les morts, peu importe leur religion.  Mais quand on est pauvre, on nous enterre temporairement puis on ramasse les os et on les réenterre pour que cela prenne moins de place.


Au bout du cimetière, un sentier nous mène à une petite grotte, utilisé comme lieu de rituels mayas.  On passe par une plantation de café sous les avocatiers.  C'est comme cela que se fait la culture ici.  Ce serait l'un des meilleurs cafés au monde selon notre guide.  Non vérifié cependant.






Sur la route, on voit souvent les hommes et les femmes porter des charges énormes



 Près du lac, un lavoir traditionnel est encore utilisé quotidiennement par les femmes même si des grandes cuves abritées sont installées à proximité pour leur faciliter le travail.



 Le parc de la Paz est un endroit historique chargé de souvenirs douloureux. C'est l'endroit où la Paix fut signée en 1990 pour mettre fin à la guerre civile. Ce fut aussi l'occasion d'une dernière fusillade qui fit quelques 13 morts pendant une manifestation pacifique.  Pour s'y rendre on passe par le site où une coulée de boue surgies du volcan a enterré plus de 1500 personnes en 2005.  Les survivants sont de retour même s'ils avaient été relogés.  L'attachement à la terre est fort.



De retour au marché.  Les tuctucs abondent ici car souvent les rues sont trop étroites pour les autos.  On les importe de l'Inde.



Beaucoup d'action au marché central!






Même dans l'escalier du marché!



La peinture s'est développée avec un style coloré et représente la plupart du temps des scène populaires de la vie quotidienne.




Le cayuco est une petite embarcation de bois utilisée par les pêcheurs du lac. 





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire