mercredi 27 mars 2013

Deuxième jour de plongée à Utila, Honduras


Mercredi le 27 mars 2013



À 6h ce matin, donc 8h à l'heure de Québec, je téléphone à Air Canada pour les problèmes de billets relatés dans le blogue d'hier. En français, on ne t'indique pas le temps d'attente prévu mais en anglais on te donne ce «service» : je devrai attendre entre 38 et 58 minutes. Heureusement, ce matin l'Internet ne coupe pas et je réussis à parler à une préposée après 40 minutes d'attentes. Entre temps, j'ai écrit un beau petit courriel de plainte à Air Canada. C'est drôle, leur programme offre une panoplie de sujets comme Perte de bagages, Qualité du vol et Compliments mais le sujet Plainte est absent. Cela aide à avoir plus de compliments que de plaintes dans le rapport annuel de la compagnie, n'est-ce pas? Mais une fois en ligne avec la préposée, le service fut excellent. Merci madame X! Bon, on a eu plus de peur que de mal. Le billet de retour est complet chez Air Canada et même si United nous a envoyé une copie tronquée qui partait du El Savador, il semble qu'on devrait pouvoir partir sans problème de Guatemala ciudad lundi prochain. On verra bien!

À 7h je prépare mon équipement pour la plongée et nous partons 40 minutes plus tard pour aller à deux sites de plongée du Sud d'Utila. Il vente fort et la houle est trop violente pour aller du côté Nord de l'Île. Nous commençons en plongeant le long d'un mur autour d'un petit îlot, le Diamond Caye. Les coraux y sont magnifiques et variés. Certains se dressent sur plus d'un mètre cinquante et ondulent gracieusement avec le courant et la houle. Nous descendons jusqu'à 80 pieds et la visibilité est encore meilleure ici. Il y a peu de poissons si l'on compare à d'autres sites mais il y en a suffisamment pour s'émerveiller. Au moins une trentaine d'espèces certainement.

Nous allons ensuite au site de Big Rock pour la seconde plongée de la journée. On plonge toujours moins profondément la seconde fois, question de sécurité. À cet endroit, le mur est moins incliné et il est sillonné de petits canyons sur fond de sable qui remontent vers la surface. Cela produit un décor très accidenté qui nous oblige sans cesse à changer de profondeur et à ajuster notre flottaison. Ici encore, jolis coraux et peu de poissons mais j'ai tout de même vu trois ou quatre nouvelles espèces. Un des plongeurs a même vu des Rascasses volantes ou poissons scorpions, une espèce venimeuse envahissante venant d'Asie et qui s'est très bien établie dans les récifs de la Floride jusqu'au Venezuela. Ici on les tue sans merci et on se fait un plaisir de les manger. Nous avons d'ailleurs goûté un chowder et des croquettes de rascasse dimanche soir dernier.

Rascasse volante ou poisson-scorpion (Lionfish); Photo d'Internet
De retour à l'hôtel vers 11h, j'arrive à peine cinq minutes avant Hélène qui a refait une très longue marche au Nord de l'Île après avoir été prendre son petit déjeuner et un bon café au Café Rio Coco Beans (voir le blogue d'hier à ce sujet). Elle confirme que les vagues étaient énormes au Nord de l'Île.


Nous allons dîner puis revenons faire une bonne sieste. La marche et la plongée, c'est exigeant en termes d'énergie. En après-midi, lecture, blogue, Internet et jasette avec d'autres plongeurs de l'hôtel.


Ce soir nous allons souper chez l'Italien pour faire changement.









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